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Dance eJay 7 - Studio Edition

lundi 25 avril 2005.
 
 
Faut-il craquer pour Dance7 ?
Quels sont ses qualités et ses défauts ?

Aaah, les saga des Dance-eJay, une longue est fort prestigieuse carrière pour ce logiciel de MAO. Le premier sortira en 1998 est marquera les esprits : rendez-vous compte, un logiciel de création musicale simple, intuitif, avec des samples libre de droits, et aussi ludique qu’un bon jeu-vidéo ! une vrai révolution à l’époque. Bien que très critiqué par les "pros" qui y voit un logiciel trop orienté "grand public", le succès est fort logiquement au rendez-vous. Ejay engrange les brouzoufs et nous sort des suites qui apporteront leur lots de nouveautés, tout en restant fidèle à l’esprit du début. C’est aujourd’hui au petit dernier de reprendre le flambeau... Sera-t’il à la hauteur ?

Dance eJay 7 Sutdio Edition (D7) marque en fait un gros virage dans la logique de développement de eJay. Disons le tout de suite : D7 n’est plus vraiment un logiciel Tout public et pas encore un logicel professionnel, tout juste un logiciel semi-pro. Le développement a été confié à une nouvelle équipe, CheckMate. Et ça se rescent immédiatement !

1. "J’me suis pas trompé de logciel, moi ?"
Vous vous souvenez de Ejay Musik Director ? lors de sa sortie en 2001, on avait déjà pu préssentir que eJay voulait prendre du gallon dans la Hiérarchie des logiciels MAO. C’est flagrant avec D7. Tout le code source a été revu par CheckMate. Du coup oublier tout de suite l’importation de vos anciens samples aux format .pxd, tout comme le chargement de vos morceau en .mix. En effet c’est un nouveau format qu’utilise D7. La structure même des samples est différentes : ce ne sont plus de simples boucles sonores figées, mais une combinaison de nouveaux instruments virtuels.

2. "REASON es-tu là ?"
Reason, le logiciel phare de la société Propellerhead et la référence ultime pour beaucoup d’artistes, est sans aucun doute possible LA référence de CheckMate dans la création de D7. Les similitudes sont vraiment perceptible, par exemple les samples de l’Archive peuvent tous être modifier, jusqu’aux notes. Les options de réglages sont très nombreuses. En plus il est désormais possible d’y intégrer des plugin d’effets VST.

3. "L’inteface... de quoi ?"
Attention, c’est l’un des mauvais points de D7. L’interface a subi le même traitement que le code source, C’est-à-dire qu’elle a été entièrement remanier. Il y a de nombreux raccourcis claviers (à apprendre obligatoirement !). Les modules de réglages cachent systématiquement la moitié de l’écran et ne sont clair que si vous avez avant lu la notice. Les boutons sont peu explicites. L’Archive est devenu une vrai gagure : pour écouter un sample, il faut cliquer dessus et ne surtout plus bouger la souris sinon le sample se coupe. Pour connaitre la durée d’un sample, il faut faire comme si on voulait le déplacer sur une piste, ou on ne voit que son nom (vous avez dit bizar ?). Sur la piste, les noms des samples n’apparaissent pas, à moins d’avoir choisi dans les options l’"affichage des bulles d’aides", et de poser le pointeur de souris sur un sample. Le look de D7, en plus d’être moche (leur infographiste doit être du genre à trouver Linux sexy), n’est pas très fonctionnel (perso, j’ai mis une plombe à comprendre comment enregistrer alors que c’était devant moi !)

4. "Pour m’amuser je... loue une PS2 ?"
Deuxième point noire de D7 : il n’est plus très "rigolo". Franchement difficile de passer outre son ostérité graphique (quel changement avec Dance6 !!!) et de sa nouvelle complexité. Certes il est plus riche en possibilité, mais le plaisir n’y est plus. Dans le dictatiel on vous dit qu’on peut créer un mix en "5 minutes"... demande à voir. D’autant que l’aspect "je peux tout changer dans les samples" fait que ceci ont perdu en harmonie, et qu’il est plus difficile utiliser les samples de l’Archive sans les modifier :(

5. "Bug, mon ennemi..."
Attention, D7 est tellement rempli de bestioles numériques qu’il est presque impossible de l’utiliser sans son petit patch (12,5 Mo... "petit" c’était ironique ;p) !!! La liste des bugs seraient trop longue, mais j’ai pu en trouver un qui n’est pas encore corrigé : si l’écran reste bleu quand vous quittez le logiciel, faites un bon vieux Ctrl+Alt+Suppr et "Fin de Tache" sur D7 (ça veut tout dire, h1 ?)

6. EST-CE UN BON ACHAT ?
En fait tout dépend de vos attentes en matière de MAO. Si vous êtes resté fidèle à l’esprit des premiers Dance, restez sur D6 (ou armez-vous de patience). Si vous restiez sur votre faim avec les anciennes version, que vous leurs reprochiez leurs aspect trop "figées", alors essayez D7 il pourrait vous plaire.

D7 est un pari osé pour eJay. Le seul problème est que les fans n’ayant jamais été consulté pour le développement de D7, eJay rique fort de se prendre les pieds dans le tapis et de voir ses fans les fustiger...





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